lundi

Henning Mankell


Quand j'ai fermé "L'homme inquiet" je pleurais à chaudes larmes...Tout ceci me rappelait des souvenirs douloureux et j'en voulais terriblement à Mankell, d'avoir fait disparaitre son personnage de cette façon...
C'est incroyable comment un personnage de roman peut prendre une part si importante dans votre vie, comment on peut lire et relire pour se souvenir, pour apprendre, pour avancer, pour se justifier...
Wallander était vraiment mon ami.
Et puis Le chinois est arrivé avec son horrible cortège de meurtres... ce n'est pas possible, comment pouvons-nous lire sans frémir des atrocités pareilles, moi qui me cache si souvent les yeux en regardant des polars à la télé !!!! la magie du livre, sa fascination...et puis c'est foisonnant, ça part dans tous les sens, le passé, le présent, la chine, la suède,l'Amérique, la politique... tout ce que j'aime...
Et Birgitta... je ne comprends pas pourquoi certains la présentent comme une dépressive...c'est une fille de ma génération qui se pose plein de questions sur sa vie, son couple, mai 68, les mouvements féministes, le maoïsme...bref qui se questionne , qui cherche sa place...et moi j'aime me retrouver dans un tel personnage...c'est déjà une copine, j'espère la revoir bientôt.

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