lundi

Isabella Bird (1831-1904)


Je viens de terminer "Une anglaise au Far West"...ah c'est vraiment trop comme disent les gamins...cette femme est tout simplement incroyable...

Sur le web vous trouverez peu de choses sur elle en français et un seul de ses livres est traduit. Mais vous pouvez consulter cette page:Isabella.


Sur mon blog anglais vous trouverez des liens pour de nombreux sites: cliquez ici...Promis, la traduction des meilleurs passages est en cours...



Ce petit bout de femme était neurasthénique, malade, fragile, bref, tout allait mal...Jusqu'au jour où un médecin plus psychologue que les autres lui dit: "Mademoiselle, vous devriez voyager cela vous changerait les idées..."

Ceci ne vous rappelle rien ? si bien sûr, Alexandra David-Neel...Mais Alexandra (née seulement en 1868) ne fût pas la seule ni la première, à accomplir des voyages extraordinaires...Avez-vous lu le livre de Christel Mouchard "Aventurières en crinoline" paru chez Points Actuels en 1987 ?

Vous y trouverez des pages très intéressantes sur Isabella Bird entre autres...En 1872 Isabella s'embarque pour l'Australie...Ella a 40 ans ...Pour elle, la vie commence...

L'histoire qui nous intéresse aujourd'hui commence en 1873...c'est l'époque des pionniers, de l'ouest sauvage...de grandes régions du Colorado sont encore vierges...et notre petite et fragile anglaise va voyager en train ou à cheval ou en chariot...manger quand elle peut...dormir souvent par terre...aider à rentrer les troupeaux sauvages pour gagner un peu...escalader des montagnes, dans son costume "Hawaïen", chaussée de vieilles bottes prêtées...si heureuse quand elle trouve des chaussures de caoutchouc...c'est beau la vie au grand air, quand il gèle même dans les maisons, que la neige recouvre tout...que le blizzard souffle...

"9 Octobre 1973

Evans m'offre six dollars par semaine si je consens à rester pendant l'hiver et à faire la cuisine en l'absence de Mrs Edwards! Je crois que j'aimerais à jouer le rôle de servante s'il n'y avait pas à faire le pain. Mais il me conviendrait mieux de courir à cheval après le bétail. Les hommes n'aiment pas à faire eux-mêmes les choses du ménage; hier ils ont lavé et repassé leur linge, et cette dernière opération a été loin d'être faite convenablement. Je crois réellement (quoique pour la quinzième fois) que je partirai demain."

Cette nuit là il faisait -17° dans son bout de cabane...

Si vous souhaitez lire cet ouvrage en anglais, rendez-vous à cette adresse:
http://digital.library.upenn.edu/women/
d'habitude , je ne suis pas favorable aux livres sur le net, mais cela nous permet de découvrir en VO certains textes introuvables en France.





A suivre...

2 commentaires:

Cergie a dit…

Bonsoir ma Mousie, tu as bien fait de mettre un lien sur ton nom, je ne sais si j'ai fait une bêtise qd j'ai changé mes liens mais ton adresse n'est pas bonne dans mon site de lien
Cela fait envie ce que tu dis de cette femme, on a envie de lire ce livre, tiens je prends note.
Ne te moques pas de moi STP, mais j'ai adoré et j'adore toujours lire les livres des mémoires de Laura Ingals !
Je suis une vraie gosse et ce qui me plait de lire c'est comme on arrive avec une vie pas facile à être heureux
Bizou, pupuce. J'ai été contente de te voir surgir le jour de mon anniversaire de mariage !

Cergie a dit…

Re-coucou
J'ai mis le lien vers ce blog !

Re-bizou !
Night night !