dimanche

Les déferlantes de Claudie Gallay

Une couverture d'une extrème sobriété...Un style à l'avenant...ramassé, condensé...on ne dit que l'essentiel, le charnel, le profond...ou plutôt on ne le dit pas, on l'exprime en quelques mots...
"On dit de l'eau qu'elle se souvient. Qu'en est-il des murs?"
d'une poésie forte , pudique, "économe"
"Des perles de lune. C'est comme ça qu'on appelle les larmes des chevaux"
étrange...
"Elle a fait le détachement des cheveux, c'est pourtant pas un jour de naufrage"
pudique, tendre...
"Il m'a fallu du temps, et après il y a eu ce moment infiniment doux où j'ai pu me remettre en mouvement et poser ma main sur son bras et cet autre moment encore où j'ai pu me retourner et le regarder."
une histoire d'amour, de mort, de mystère, forte...
une histoire d'oiseaux, de vagues, de vent...
"Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons"
C'est la première fois que je relis un livre quelques jours seulement après l'avoir terminé...

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